Les renseignements sur Willy Musheni, recherché par le Parquet Général près la Cour de Cassation, pour son implication présumée dans le détournement des fonds publics alloués à la Construction de la prison de Kisangani dans la province de Tshopo, sont à obtenir à l’Inspection générale des Finances (IGF).
D’après nos liaisons, Willy Musheni n’est pas seul dans ce sale coup contre la République. Lui et Christophe MASALA devenus deux hommes de confiance de l’ancien Inspecteur des Finances Chef de Service Jules ALINGETE. Willy Musheni a été le chargé des missions de Jules ALINGETE et Christophe MASALA, assistant personnel de Jules ALINGETE. Au mois de février, les deux hommes ont intégré le cabinet de l’ancien patron de l’IGF en usant de beaucoup d’autorité. Ils ont eu à poser des actes amoraux immoraux, parfois à l’insu de leur Chef. Ils ont monté de sales coups ensemble.
Cependant, il est illogique de rechercher Willy Musheni sans pourtant que la Justice invite Christophe MASALA à l’IGF dont la complicité peut être établie. Selon certaines indiscrétions, l’entourage de Christophe MASALA a affirmé qu’il est en contact permanent avec incriminé. Les deux hommes ont partagé des moments forts ensemble.
Si MASALA s’estime être fils politique d’Étienne Tshisekedi, il doit trahir les antivaleurs en donnant les indications claires à la Justice afin que son collaborateur soit retrouvé. Les questions méritent d’être posées. Où serait parti Willy Musheni ? Pourquoi a-t-il pris fuite ? S’il s’estime innocent comme le fait savoir les influenceurs nourris par l’ancien patron de l’IGF, pourquoi n’est-il pas allé se présenter pour prouver son innocence ?
L’arrivée de ces deux messieurs dans le cabinet de Jules ALINGETE a été caractérisée par des antivaleurs (ingérences, compromission, rétrocommissions…) Rien ne pouvait plus se faire dans tous les directions, les divisions et bureaux, sans leur présence. Ils avaient voulu tout contrôler.
Ces attitudes démontrent que les faits pour lesquelles sont reprochés à Musheni peuvent se confirmer si la Justice s’investit en profondeur.
Par ailleurs, quand on travaille à l’IGF, on doit avoir une mortalité correcte et comportement irréprochable. Bref être juge. Cependant, ces deux hommes ont fait l’inverse.
Dès leur intégration, ces jumeaux de circonstance ont commencé à menacer certains médias et d’autres personnes qui avaient des contrats de collaboration avec l’IGF. L’objectif était de les remplacer par d’autres. Donc, leurs proches, auprès desquels, ils devaient recevoir des rétrocommissions.
Au mois de mars, les deux hommes ont organisé des consultations avec des responsables des médias, au cours desquelles, ils ont cherché à savoir qui est venu avec qui, qui touche quoi.
Notre source rapporte que dans un couloir, un journaliste a surpris le tout puissant Christophe MASALA en train d’échanger avec quelqu’un au téléphone en le garantissant. « Beaucoup de gens font quitter. Le vieux Willy Musheni et moi allons faire résilier les contrats de plusieurs. Et vous serez intégrés».
Selon toujours les mêmes liaisons, pendant les échanges, Christophe MASALA a proposé aux partenaires de l’IGF d’accepter une réduction de leur enveloppe compte de la situation que traverse le pays, à la suite de l’occupation rwandaise de certaines entités congolaises. Chose qui n’a pas été faite.
Comme Musheni et Masala avaient leur plan, ils ont réussi à faire résilier les contrats de plusieurs. Ce qui est étonnant, les termes de la résiliation sont ceux qui ont été utilisés par Masala lors des consultations avec des responsables des médias.
Ce qui fait mal, les victimes de cette injustice de Musheni et Masala ont appris par la suite que certains médias ont été remplacés, malgré la raison de réduction du train de vie des institutions. La plupart de nouveaux contractants sont ceux qui manipulent l’opinion, relaient les poisons rwandais et critiquent négativement les actions du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi.
Christophe Masala est un cadre de l’UDPS/Tshisekedi, proche de Augustin Kabuya qui nage contre la vision de son parti. Un homme qui s’intègre dans tout même sans la maîtrise du domaine. Pour avoir la mainmise, il intègre tous les groupes WhatsApp des partenaires médias de l’IGF. De là, il a eu des accroches avec certains journalistes, notamment un grand journaliste d’investigations. Ce dernier l’a remis sur le droit chemin. Selon plusieurs témoignages, partout où Christophe MASALA passe la paix sociale est menacée. Certains membres de l’UDPS ont contesté son leadership dans le cabinet de Jules ALINGETE. Ils sont allés loin pour dire que s’ils savaient que c’était Masala qui les avaient invités au nom Jules ALINGETE, ils ne seraient pas venus. Leur crainte était de voir Masala amener les règlements de compte et autres antivaleurs décriés au sein de l’UDPS/Tshisekedi, à l’IGF.
Le nouveau patron de l’IGF, le Chef de Service Christophe Bitasimwa a intérêt à engager Masala de collaborer avec la Justice. L’IGF c’est la droiture. C’est la justice. Celui qui y travaille, doit incarner des valeurs, surtout qu’on est dans le cabinet de Chef.
Alexandre Gboard NDEG‘OLIMBA